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Quarante et un lettrés se réunirent autour de Wang Xizhi lors de la fête de la Purification pour composer des poésies. À l’issue de la joute poétique, Wang se saisit de son pinceau et, pris d’une inspiration soudaine, composa d’un seul élan sa célèbre Préface au Pavillon des Orchidées. C’estcet instant fameux qui est saisi dans la scène d’ouverture du rouleau.
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- 18e siècle
- Chine
- Gravure et estampe
La fête de la Purification
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
La réunion a lieu lors de la fête de la Purification, « 11 », du 3e jour du 3e mois du calendrier chinois, qui pourrait être le 22 avril 353. Le prétexte en était la célébration d'un rite printanier consistant à se purifier des influences néfastes par baignade dans un lac ou une rivière ; en fait, il semble qu'à cette époque, cette date ne marquait plus qu'un jour festif dont le caractère religieux n'était plus qu'un souvenir.
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- 18e siècle
- Chine
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La rivière
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
La réunion se déroule au bord d’une rivière. L’élément aquatique, omniprésent dans le jardin chinois, est central dans la composition de ce rouleau. Une cascade alimente une pièce d’eau sur laquelle se trouve le pavillon sur pilotis de Wang Xizhi ; de celle-ci, le courant permet de faire dériver les feuilles de lotus portant des coupes d’alcool. La rivière évoque une fraîcheur plaisante tandis que le jardin permet aux participants de communier avec la nature.
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Wang Xizhi au travail
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
La scène qui ouvre le rouleau représente Wang Xizhi au moment où il confie à son pinceau le soin d’immortaliser les émotions de cette extraordinaire soirée. Il n’est pas anodin que celui-ci s’ouvre par cet épisode final, le plus signifiant de l’événement.
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Les oies
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
Des oies blanches nagent devant Wang Xizhi, rappellant la prédilection de l’artiste pour ces oiseaux.
D’après le Traité de peinture de Guo Xi : « Si Wang Xizhi aimait les oies, c’est qu’il s’inspirait pour former les caractères, de la ressemblance entre les ondoiements de leur cou et ceux du poignet qui fait tournoyer le pinceau ».Mots-clés
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Les lettrés
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
Wang est représenté prenant part aux ébats littéraires des quarante et un lettrés qui apparaissent au fur et à mesure du déroulement du rouleau. Les lettrés sont disposés sur les deux rives au milieu d’une plantation de bambous, l’arbre par excellence du lettré. Certains d’entre eux sont représentés légèrement dévêtus et dans des poses négligées.
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Natte, encriers et pinceaux
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
Chaque participant est assis sur une natte où reposent encriers et pinceaux. Certains d’entre eux ont vidé les coupes d’alcool et les ont déposées sur les feuilles de lotus qui leur tiennent lieu de soucoupes.
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Les domestiques
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
Parmi les personnages principaux s’active un groupe de domestiques, figures dont la petite taille signifie non qu’il s’agit d’enfants mais de personnages secondaires.
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Les cartouches
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
Des cartouches identifient les personnages. Parmi les convives très célèbres, on remarque l’homme d’État Xie An (320-385), l’homme de lettres Sun Tong, Wang Yun (beau-père de l’empereur Xiaowu), Cao Mengzhi, Ren Ning, Sun Chuo, Yu Yun, Yang Mo, deux fils de Wang Xizhi dont le plus célèbre était Wang Xianzhi (344-386).
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Des propos purs
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
Les personnalités représentées sont par ailleurs connues à travers un célèbre recueil d’anecdotes du 5e siècle, les Nouveaux propos mondains, Shishuo xinyu, qui met en scène les lettrés de l’époque réputés pour la brillance de leur esprit et le caractère piquant et caustique de leurs réparties, selon un genre de « propos purs » qui se pratiquait dans les salons littéraires.
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La répartition des hôtes
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
Quarante et un lettrés se réunirent autour de Wang Xizhi lors de la fête de la Purification pour composer des poésies. À l’issue de la joute poétique, Wang se saisit de son pinceau et, pris d’une inspiration soudaine, composa d’un seul élan sa célèbrePréfaceà l’anthologie qui devait réunir l’ensemble des compositions. C’est cet instant fameux qui est saisi dans la scène d’ouverture du rouleau et il n’est pas anodin que celui-ci s’ouvre par cet épisode final, le plus signifiant de l’événement.
Ces lettrés grands buveurs, épanchant leurs sentiments personnels à travers la poésie ou la musique, recherchant la solitude ou la compagnie d’amis plutôt qu’une carrière officielle, créèrent un idéal qui joua un grand rôle dans l’imaginaire chinois.La répartition des hôtes le long d’un cours d’eau, particulièrement propice à une peinture en rouleau, semble avoir obéi à des règles relativement fixes.
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Un idéal chinois
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
Ces lettrés grands buveurs, épanchant leurs sentiments personnels à travers la poésie ou la musique, recherchant la solitude ou la compagnie d’amis plutôt qu’une carrière officielle, créèrent un idéal qui joua un grand rôle dans l’imaginaire chinois.
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Shaoxing, province du Zhejiang
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
La mémorable réunion se tint à proximité de la ville de Shaoxing, dans la province du Zhejiang. Ce site a fait l'objet au cours des siècles d'innombrables reconstitutions permettant de partager le plaisir des joutes poétiques auxquelles s'étaient adonnés Wang et ses amis.
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L’encre
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L’encre occupe une place d’honneur parmi les quatre trésors du lettré. Solide, l’encre est constituée de deux éléments de base : la suie qui en est le pigment et la colle qui joue le rôle de liant. Les composants sont pilés, puis la pâte pétrie, moulée et séchée. Ses propriétés permettent d’obtenir d’infinies nuances, de la couleur saturée brillante et profonde comme le jais au gris pâle délavé. Pour les artistes chinois, le noir est une couleur, sans doute la plus subtile.
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La pierre à encre
Réunion de Wang Xizhi et ses amis poètes au pavillon des orchidées
La pierre à encre est l’instrument le plus précieux du calligraphe : papier, pinceau et encres sont périssables, tandis que la pierre inusable demeure le compagnon fidèle sur la table du lettré. Sa qualité peut influer sur celle de l’encre puisque d’infimes poussières de la pierre peuvent y être mêlées au cours du lent broyage préalable à tout emploi du pinceau, afin de permettre à l’artiste d’atteindre la concentration nécessaire et d’échauffer son poignet.
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Le bambou
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Le bambou dressé sur sa tige signifie droiture. Il est le symbole du lettré à qui il propose un modèle de rectitude, tout en restant souple, d’élégance et de simplicité. La tige du bambou est creuse, un vide qui potentiellement contient tout. « Creux du cœur » en chinois signifie « humble ». Une humilité qui invite l’artiste à oublier la maîtrise de son art pour se dépasser. Toujours verte, la tige de bambou défie, comme la pensée, le passage du temps.
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Le lotus
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Le lotus symbolise la pureté car il émerge de la boue en fleurs immaculées. À la surface de l’eau, sa fleur offre l’image d’une perfection que rien ne peut souiller. Le lotus rappelle l’idéal bouddhique du détachement de la poussière du monde et l’atteinte de la pureté au-delà du désir. C’est la métaphore du junzi, l’honnête homme confucéen.
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Bibliothèque nationale de France, 2004
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